Age

35 ans au maximum au 1er janvier de l'année d'ouverture du concours

Les diplômes requis

  • Les diplômes nationaux de mastères à caractère juridique ou politique tels que définis par les textes en vigueur ou les diplômes équivalents,
  • Les diplômes nationaux de mastères à caractère économique ou de gestion tels que définis par les textes en vigueur ou les diplômes équivalents,
  • Les diplômes nationaux d’ingénieurs tels que définis par les textes en vigueur ou les diplômes équivalents

Le concours d’entrée au cyclke supérieur est ouvert chaque année par arrêté du Premier Ministre qui comprend notamment :

  • Les diplômes, et le cas échéant les spécialités requise
  • Le nombre de postes ouvertes et le cas échéant leur répartition selon les domaines de spécialité des candidats

Les épreuves

  • Le concours d’entrée au cycle supérieur de l’école nationale d’administration comporte les épreuves suivantes :

    • trois épreuves écrites d’admissibilité,
    • une épreuve orale d’admission définitive.
    • Les épreuves écrites d’admissibilité
    • une épreuve de spécialité portant, au choix du candidat, sur un ou plusieurs sujets à caractère juridique ou économique et de gestion.
    • une épreuve de culture générale sous forme d’une dissertation sur les questions politiques, économiques, sociales ou culturelles du monde contemporain,
    • une épreuve de langue anglaise.

Déclaration d’admissibilité

Sauf dispositions contraires inhérentes aux spécificités de chaque concours, les épreuves écrites sont soumises à une double correction. La note définitive est égale à la moyenne arithmétique des deux notes attribuées, lorsque l’écart entre ces deux notes est supérieur à trois (3) points, l’épreuve sera soumise à l’appréciation d’un troisième correcteur. Dans ce cas, la note définitive est calculée sur la base de la moyenne arithmétique des trois (3) notes.

Toute note inférieure à (7) sur vingt est éliminatoire,

Aucun candidat ne peut être déclaré admissible s’il n’a obtenu aux épreuves écrites au moins une moyenne égale à dix (10) sur vingt (20).

L’épreuve orale d’admission définitive

Cette épreuve consiste en un exposé suivi d’une discussion avec les membres du jury du concours sur un sujet à caractère général relatif à l’organisation politique de la Tunisie ou à la politique générale dans les domaines économique, social, culturel, administratif, ou touchant les questions relatives aux organisations et relations internationales.

L’épreuve orale d’admission définitive comprend un exposé de dix (10) minutes suivi d’une discussion avec les membres de jury de vingt (20) minutes après une préparation de trente (30) minutes.

Aucun candidat ne peut être admis définitivement s’il n’a obtenu une moyenne égale à dix (10) sur vingt (20) au moins dans les épreuves d’admissibilité et d’admission. 

Lorsque plusieurs candidats obtiennent la même moyenne, la priorité est accordée au plus âgé d’entre eux.

Les épreuves et les coefficients

La durée et les coefficients des épreuves sont fixés comme suit :

Nature de l’épreuve Durée Coefficient

I – Les épreuves écrites d’admissibilité

(8)

1-Epreuve de spécialité

3 heures

4

2-Epreuve de culture générale

3 heures

2

3- Epreuve de langue anglaise

2 heures

2

II- L’épreuve d’admission définitive

(2)

– L’épreuve orale

1 heure

2

Programme de l’épreuve de spécialité

Economie et gestion

Remarque:

L’indication (I) concerne les axes et les thèmes sur lesquels porte l’épreuve de spécialité destinée aux candidats titulaires du diplôme d’ingénieur ayant choisi l’option «économie et gestion». Les candidats autres que les titulaires du diplôme d’ingénieur sont concernés par l’ensemble des axes et des thèmes de cette option.

  • Population et population active (I)
  • Structure et croissance du PIB (I)
  • Les indices de prix (I)
  • Agrégats de la comptabilité nationale (I)
  • Budget de l’Etat (I)
  • Ressources et emplois du système financier.
  • Les diverses approches de l’entreprise (I)
  • L’organisation de l’entreprise (I)
  • Combinaisons productives et la fonction de production (I)
  • Formation des prix et les différentes formes de concurrence (I)
  • Choix d’investissement et de financement
  • Les stratégies de l’entreprise.
  • Les revenus des ménages 
  • La consommation et l’épargne des ménages (I) 
  • La demande d’un bien (I) 
  • Le rôle des anticipations. 
  • Les cycles économiques 
  • La croissance équilibrée 
  • La croissance endogène 
  • Le développement durable. (I) 
  • Les fonctions de la monnaie (I) 
  • L’offre et la demande de monnaie (I) 
  • La masse monétaire (I) 
  • Les taux d’intérêt (I) 
  • Le système financier (institutions financières et marché des capitaux) 
  • Le financement de l’économie 
  • La balance des paiements et les mouvements de capitaux (I) 
  • La mondialisation (aspects financiers). 
  • Fondements de l’économie internationale (I) 
  • La balance des biens et des services (I) 
  • Les termes de l’échange (I) 
  • Les zones de libre échange 
  • La mondialisation (aspects économiques). 
  • Les biens et services publics (I) 
  • Les effets externes (I) 
  • La politique budgétaire et fiscale (I) 
  • La politique monétaire 
  • La politique de l’emploi 
  • La politique industrielle 
  • La politique de la concurrence 
  • L’intégration économique. 
  • La probabilité conditionnelle et la règle de Bayes 
  • Les variables aléatoires: loi de probabilité d’une variable aléatoire 
  • Les moments d’une variable aléatoire: espérance mathématique, variance, écart-type 
  • Lois de variables discrètes: loi de Bernoulli, loi binomiale, loi de Poisson 
  • Lois de variables continues: loi normale, loi de Student-Fisher, loi c2 (chi-carré) 
  • Estimateur sans biais, convergent 
  • Méthode de maximum de vraisemblance 
  • Ajustement d’une distribution observée à une distribution théorique (test du c2) 
  • Analyse statistique de la liaison entre plusieurs variables (régression et corrélation). 

Droit

Remarque:

* L’indication (I) concerne les axes et les thèmes sur lesquels porte l’épreuve de spécialité destinée aux candidats titulaires du diplôme d’ingénieur ayant choisi l’option «droit». Les candidats autres que les titulaires du diplôme d’ingénieur sont concernés par l’ensemble des axes et des thèmes de cette option.

  • Les sources du droit constitutionnel (I) 
  • L’Etat (éléments constitutifs et formes) (I) 
  • Le principe de la séparation des pouvoirs (I) 
  • Les régimes politiques (I) 
  • Les partis politiques et les institutions de la société civile 
  • Les modes de scrutin 
  • Le contrôle de constitutionnalité 
  • Les droits fondamentaux et les libertés publiques (I)
  • Les sources du droit administratif (I) 
  • L’organisation administrative (l’administration centrale, l’administration déconcentrée, les collectivités locales) (I) 
  • Le service public (notion, catégorie, principes fondamentaux, modes de gestion) 
  • Les actes administratifs (l’acte administratif unilatéral, le contrat administratif) 
  • La police administrative 
  • Les principes généraux du budget de l’Etat (principes budgétaires, comptables et fiscaux) (I) 
  • Les lois de finances (I) 
  • L’élaboration et le vote du budget de l’Etat (I) 
  • L’exécution du budget de l’Etat 
  • Les fonds budgétaires 
  • Le contrôle des finances publiques (typologie, organes et modalités). 
  • Les sources du droit fiscal (I) 
  • Les fonction de la fiscalité (I) 
  • La typologie des impôts (I) 
  • L’administration fiscale 
  • Le recouvrement des impôts 
  • Les domaines public et privé des personnes publiques (notion, régimes juridiques de délimitation, d’incorporation, d’utilisation et de protection) 
  • L’expropriation (finalités et procédure) 
  • Le contentieux de l’expropriation 
  • Les travaux publics (notion, exécution, dommages) 
  • L’organisation de la justice administrative et la répartition du contentieux de l’administration 
  • Les sources du contentieux administratif 
  • Les différents recours et mesures d’urgence 
  • Les règles de procédure juridictionnelles (introduction et déroulement de l’instance, le prononcé de la décision). 
  • Les grands principes juridiques des relations internationales 
  • Les Etats (souveraineté, égalité, indépendance, compétences) 
  • Les organisations internationales (L’ONU et les institutions spécialisées, les organisations régionales et spéciales) 
  • Les traités internationaux, régionaux et bilatéraux 
  • Le contentieux international (juridictions internationales, modes de règlement des différents internationaux).